Dénicher un logement étudiant, un parcours truffé d’obstacles pour les jeunes

Chaque année, les villes universitaires françaises sont sujettes à une forte activité liée à la difficulté pour les étudiants de trouver un logement. En effet, la plupart des jeunes qui quittent le domicile parental pour poursuivre leurs études sont confrontés à divers obstacles qui leur empêchent de se loger correctement.

Des offres insuffisantes en résidence étudiant

Il n’est pas à rappeler que les efforts des autorités publiques à loger les jeunes ne sont pas suffisants. En effet, le plan « Campus » ne permet tout simplement pas de combler les attentes des jeunes. Le parc immobilier social n’est pas suffisant, sans compter le fait qu’il reste trop modeste et la plupart des cas en très mauvais état.

Les étudiants n’ont alors d’autres choix que de se tourner vers l’investissement privé, en quête d’une toute petite surface pour se loger auprès de propriétaires bailleurs pourtant des plus exigeants. Car non seulement les prix du loyer correspondent à la majeure partie de leurs revenus, ces jeunes gens ne peuvent qu’accepter toutes les exigences de leur proprio, quitte à laisser de côté leurs droits en tant que locataires !

Des difficultés à ne pas prendre à la légère

Le principal souci auquel les jeunes doivent se confronter concerne bien entendu le loyer non négligeable des résidences. Pour une pièce ou un studio, ils devront prévoir entre 400 à 550 € qu’ils choisissent de poursuivre leurs études dans les villes universitaires comme Bordeaux ou Montpellier

• http://www.residence-etudiante-bordeaux.fr/
• http://www.adele.org/public/residence/les-estudines-de-l-yser-bordeaux.php )
• http://www.residenceetudiantemontpellier.fr/

Malheureusement si la part du loyer leur vaut facilement 50% et plus de leurs revenus, ces jeunes gens ne peuvent s’offrir qu’un logement modeste, parfois insalubre.

De plus, le paiement d’une caution ou l’obtention d’une garantie financière sont incontournables.

Les avances demandées atteignent facilement 1 an de loyer, les revenus exigés peuvent atteindre trois ou quatre fois le montant du loyer, sans oublier l’obligation de présenter divers documents pourtant non obligatoires et même la présentation d’un chèque de réservation pourtant prohibé.

Et malgré tout cela, les délais d’attente sont relativement longs, ce qui empêche les jeunes de se loger dans l’immédiat et de se consacrer la tête reposée dans leurs études…